24h dans la vie d’un DAF : cash, imprévus et décisions clés
La trésorerie se pilote heure par heure. Derrière chaque chiffre, il y a un métier stratégique, exigeant et réactif. Pour illustrer ce quotidien, nous avons imaginé Marc Dubois, directeur financier fictif d’une PME de 200 salariés localisée à Lyon. Dès 8h30, suivez sa journée où flux, imprévus et arbitrages décisifs façonnent la solidité financière de l’entreprise.
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8h30 – Le café et les comptes
Assis à son bureau, Marc Dubois, 42 ans, DAF de XYZ, une PME industrielle de 200 salariés près de Lyon, ouvre son ordinateur et sort son smartphone de sa sacoche, prêt pour son reporting quotidien. Avant même d’attaquer ses mails, son premier réflexe est d’ouvrir l’application Ma Banque Entreprise, où les soldes de trésorerie s’affichent en temps réel.
Ce matin, les comptes sont légèrement au vert : encaissements réguliers, mais une grosse échéance fournisseurs approche. Marc griffonne déjà sur son carnet : penser BFR.
C'est bel et bien le solde des comptes que le directeur financier va regarder dès le matin. Le reporting fournit pas la banque va permettre aux équipes comptables de réaliser le rapprochement bancaire, et s'assurer que les paiements fournisseurs ont été exécutés et que les encaissements attendus ont été crédités.
Pour le directeur financier, il s’agit d’anticiper et non de subir. L’application de BNP Paribas facilite grandement ce quotidien.
Outre la possibilité de visualiser en temps réel le solde – et ce pour tous les comptes BNP Paribas détenus par la société et ses filiales – ou encore les opérations à venir, il est possible de réaliser bon nombre d'opérations en toute autonomie : commande de chéquier, opposition d'un chèque ou d'un prélèvement, validation des effets de commerce, disponibilité des relevés de comptes.
Enfin, Marc consulte l'application NetCash de BNP Paribas, qui centralise tous les comptes de l'entreprise, y compris ceux à l’étranger.
9h00 – Le dilemme des excédents
Une enveloppe de cash de plusieurs centaines de milliers d’euros reste en attente. La question se pose : placer ou conserver comme matelas de sécurité ? Marc grimace. "Laisser dormir ça, c’est gâcher."
Il se rappelle son dernier échange avec son chargé d’affaires entreprises, qui avait évoqué le Dépôt à Terme (DAT), "simple, lisible et au capital garanti", précise Teddy Lebret, tout en donnant une visibilité sur la trésorerie sur trois ou six mois.
Marc décide de joindre son chargé d’affaires. Ensemble, ils explorent une solution de placement court terme, souple, qui garde la trésorerie disponible en cas d’imprévu. Il se souvient qu’il peut souscrire en toute autonomie un OPC monétaire. Même si "le capital n'est pas garanti, rappelle Teddy Lebret, ces placements ont l’avantage d’être liquides."
Un arbitrage banal, mais stratégique : sur un an, un excédent de 500 000 euros non placé peut représenter plusieurs milliers d’euros de rendement perdus.
11h00 – Des dollars qui tombent
Un bip sur son écran : un client américain a enfin payé sa facture. Bonne nouvelle. Sauf que le paiement arrive en dollars, et le taux de change n’a pas joué en faveur de son entreprise. Marc soupire, puis lance la solution SWIFT GPI pour suivre l’arrivée du virement. En quelques clics, il sait exactement où en est le flux et quels frais sont appliqués.
Marc reconnaît ne pas avoir été assez à l’écoute des conseils de sa banque. Elle lui avait recommandé de mettre en place une politique de couverture de change pour éviter les mauvaises surprises. Il aurait ainsi pu gérer de manière proactive les risques de change (FX).
Il relit un récent échange avec son chargé d’affaires, via sa messagerie sécurisée, qui lui avait conseillé de se tourner vers l’offre Kantox, une solution automatique.
Nous nous appuyons aussi sur l’humain, avec nos experts FX en Salle des Marchés qui connaissent parfaitement le contexte de votre entreprise, les marchés internationaux concernés et les devises, et qui peuvent informer sur l’exposition au risque de change.
Marc se promet d’en reparler avec son chargé d’affaires lors de leur prochain entretien. Il note aussi sur son agenda de revoir les autres offres de BNP Paribas, notamment le credoc.
14h00 – Le client qui paie en retard
Retour de déjeuner. Un mail tombe : l’un des plus gros clients reporte son règlement de 15 jours. Marc serre les dents. Un trou de trésorerie se dessine.
Il ouvre Mon Tableau de Bord by EMAsphere. Les scénarios s’affichent : impact sur le BFR, sur les échéances fournisseurs, sur la capacité d’investissement du mois prochain. Marc teste trois hypothèses, ajuste ses prévisions, puis décroche le téléphone pour appeler le commercial en charge de ce client.
Rapidement, il ajuste la situation à date. Cet outil lui permet de piloter l’activité et visualiser la tendance sur l'année, de dessiner la trajectoire. Marc savait qu'il avait bien fait de demander une démo personnalisée de Mon Tableau de Bord by EMAsphere.
En parcourant la plateforme, il repère aussi qu’un client doit prochainement régler une échéance. C’est un tout nouveau client. Il s’assure d’avoir bien obtenu de son chargé d’affaires le RIB certifié demandé.
15h00 – Investir en Italie et financer une filiale
Marc rejoint la salle du conseil pour un comité de direction stratégique. Sur la table : un projet ambitieux d’investissement dans une filiale italienne – nouvelles machines, recrutements, mais aussi un besoin de financement conséquent.
Il expose les projections financières et prend la parole : "Nous aurons besoin d’un soutien bancaire solide pour accompagner cette croissance." Il en profite pour vérifier son rendez-vous avec son Chargé d’Affaires BNP Paribas Entreprises. L’objectif : évaluer toutes les options.
Même si BNP Paribas est la banque principale, l’entreprise est multi-bancarisée.
Il est important de structurer le pool et c’est sain de partager le risque entre ses banques. Il est donc essentiel pour un trésorier de manager la relation avec ses banques.
Avec NetCash de BNP Paribas, la consultation des différents comptes et reportings, qu’ils soient BNP Paribas ou d’autres établissements, est grandement simplifiée.
Autre point stratégique discuté en comité : la centralisation des flux. Marc souligne l’intérêt du cash pooling, qui permet de regrouper les liquidités des différentes filiales pour optimiser les besoins de financement au niveau du groupe. Grâce à l’interface digitale Connexis de BNP Paribas, il peut piloter la trésorerie de l’ensemble des filiales – France, Italie, États-Unis – depuis une seule plateforme, un outil clé pour garder la maîtrise du cash.
16h30 – La chasse à la fraude
Marc passe une nouvelle fois en revue les paiements sortants. Il sait qu’une erreur ou une fraude peut coûter très cher. Les tentatives sont fréquentes : fraude au virement, faux IBAN, fraude au fournisseur ou encore fraude au président.
L'intelligence artificielle fait craindre un retour de la fraude au président, car les hackers ont adopté des technologies de plus en plus sophistiquées.
Avant-hier, son chargé d’affaires lui avait rappelé quelques conseils basés sur le vécu d'une entreprise cliente : "La DRH a reçu un mail censé provenir d'un salarié, demandant le changement de coordonnées bancaires et de banque bénéficiaire. Il ne s’agissait pas d’un mail légitime. Le salaire aurait pu être viré sur un compte inconnu, et le salarié n’aurait rien perçu."
Grâce aux sécurisations mises en place par BNP Paribas – validations multi-niveaux, alertes en cas d’anomalie – Marc peut dormir plus tranquille. Il veille aussi à ce que ses équipes restent sensibilisées, en rappelant régulièrement les conseils partagés et en diffusant le kit de sensibilisation téléchargeable proposé par la banque.
"C'est le rôle du chargé d'affaires de valider certaines opérations, surtout qu'il connaît bien le client et peut vérifier," souligne Teddy Lebret, rappelant que BNP Paribas propose également des solutions d'authentification renforcée, comme la Clé digitale ou Sis ID, pour sécuriser les IBAN et prévenir les fraudes.
Pour aller plus loin : [Replay] Fraude vs IA : un duel d’intelligences
18h30 – La sérénité du cash piloté
La lumière décline sur la zone industrielle. Marc ferme son ordinateur. Le cash est placé, les flux sécurisés, le prévisionnel ajusté. Il range ses papiers et attrape sa veste.
Dans sa voiture, il se dit qu’au fond, son rôle est simple : éviter les mauvaises surprises et fournir à l’entreprise l’oxygène financier dont elle a besoin. "Ce que je cherche, c’est la sérénité," confie-t-il dans un sourire. "Et quand on est bien accompagné, on y arrive."
Marc échange régulièrement avec son Chargé d’affaires, qui l’accompagne au quotidien. Avec la fin du mois qui approche, il sait que le moment crucial – le versement des salaires – sera bien encadré : "J'ai un doute, j'appelle," lui avait assuré son chargé d’affaires. "Je préfère perdre une journée que valider un risque. Nous sommes concernés par les opérations de nos clients. Malgré le selfcare, il y a toujours un humain."
Conclusion
Derrière chaque tableau Excel, il y a une personne, une équipe, et des décisions parfois lourdes. Le trésorier de PME/ETI vit dans l’instant, mais garde toujours un œil sur demain.
Avec ses solutions digitales et l’expertise de ses chargés d’affaires, BNP Paribas l’accompagne pour sécuriser, optimiser et piloter ce cash vital.
Vous souhaitez échanger sur vos enjeux de trésorerie ? Contactez dès aujourd’hui un Chargé d’Affaires BNP Paribas Entreprises.