ESPACE MEMBRES
09 mai 2023

[Témoignage] Le réseau, un levier efficace pour son entreprise

"Je suis une fervente partisane des réseaux, car nous sommes plus forts ensemble. Les réseaux, quels qu’ils soient, de la French Tech à WAI, génèrent un indéniable cercle vertueux pour les entreprises et les entrepreneurs". Rencontre avec Sandrine Jullien-Rouquié, présidente de La French Tech Toulouse et co-fondatrice de Ludilabel.

Suivre cette thématique pour rester informé

clap
4
comments
duration3 min
share
Partager

Comment est née Ludilabel ?

Sandrine Jullien-Rouquié :  Ludilabel est le fruit d’une reconversion. Je travaillais dans la production cinématographique mais, à la naissance de ma fille, j’ai eu envie de créer ma propre entreprise afin de mieux concilier vie personnelle et vie professionnelle. L’idée du business a germé à l’entrée en crèche de ma fille, lorsque j’ai été confrontée à l'obligation d’étiqueter toutes ses affaires. Une véritable corvée pour tous les parents ! Après une étude de marché qui a confirmé le bien-fondé du projet, Ludilabel a vu le jour en novembre 2011. L’e-commerce a été privilégié pour sa rapidité et sa facilité de mise en œuvre. C’est ainsi que Ludilabel.com, e-boutique d’étiquettes personnalisées et autocollantes, est née. Dix ans plus tard, nous livrons 150 000 commandes par an à destination de 120 pays. L’activité étant marquée par une forte saisonnalité, Ludilabel emploie jusqu’à soixante personnes l’été.

Quels sont les ingrédients du succès de Ludilabel ?

Sandrine Jullien-Rouquié :  la praticité et l’innovation tout d’abord. La clé, c’est de répondre à un besoin réel, de bien connaître sa cible et d’apporter une touche d’innovation pour se différencier. Outre des designs originaux, nous nous sommes associés à de très belles licences, comme Disney et Sanrio. Nous poussons le degré de personnalisation à l’extrême : notre site offre la possibilité de créer jusqu’à 5 000 combinaisons ! Il n’y a pas de succès possible sans qualité. C’est pourquoi nous avons à cœur de conserver la maîtrise en interne de toute la chaîne de valeur.

Ensuite, nous nous sommes grandement diversifiés (boîtes à goûter made in France, plannings effaçables, textile…) avec toujours le même leitmotiv : simplifier le quotidien des parents. À l’international, nous avons pris le soin de recruter des natifs de nos principaux marchés pour coller parfaitement aux us et coutumes. Il est capital de savoir s’entourer. Un entrepreneur est un couteau suisse qui ne peut pas exceller dans tous les domaines. Recruter des collaborateurs complémentaires et meilleurs que soi me paraît essentiel. Enfin, la confiance de mes partenaires, notamment bancaires, m’a donné des ailes.

Quel rôle a joué BNP Paribas et le WAI en particulier dans le développement de Ludilabel ?

Sandrine Jullien-Rouquié : mon chargé d’affaires BNP Paribas, Frédéric Finello, est d’une aide et d’un soutien indéfectible. C’est un véritable allié dans le cadre du développement de mon entreprise. Il prend le temps de bien connaître ses clients. Il est à la fois proactif et force de proposition. Il a su très tôt détecter le potentiel de mon entreprise et n’hésite pas à mettre en relation. J’ai ainsi pu rencontrer l’équipe de Korian et signer un partenariat pour que les maisons de retraite puissent commander des étiquettes pour leurs résidents.

Enfin, il m’a recommandé le dispositif WAI by BNP Paribas que je n’ai plus quitté depuis 2015, année de nos premiers pas à l’international. Je suis fan de WAI : pour ses événements, pour le networking, pour les échanges entre pairs sur des problématiques communes.

J’entretiens avec BNP Paribas une relation partenariale durable !

Vous avez également la casquette de présidente de la French Tech Toulouse. Pourquoi ?

Sandrine Jullien-Rouquié :  là encore, c’est un peu grâce à BNP Paribas ! Mon chargé d’affaires Frédéric Finello m’a incité à découvrir le réseau French Tech et à candidater au Pass French Tech, que j’ai obtenu en 2016. Puis, en 2019, lors de la 2e labellisation des métropoles françaises, avec un groupe d’entrepreneurs de l’écosystème toulousain, nous avons déposé un dossier pour que Toulouse soit reconnue capitale French Tech. L’objectif est de connecter les entreprises locales, de les fédérer sous un même étendard, de leur donner de la visibilité, de leur faire gagner du temps, de leur mettre le pied à l’étrier… Sans compter, l’entraide qui est capitale à tous les stades de maturité et, en particulier, en temps de crise.

Je suis une fervente partisane des réseaux, car nous sommes plus forts ensemble. Les réseaux, quels qu’ils soient, de la French Tech au Wai, génèrent un indéniable cercle vertueux pour les entreprises et les entrepreneurs.

Quels sont vos projets pour Ludilabel ?

Sandrine Jullien-Rouquié : le succès est un puissant moteur pour continuer à aller plus loin ! Nous allons continuer à explorer la piste de la diversification pour faciliter la vie des parents et à faire la différence avec des produits innovants.